Société

La police découvre plus de 150 wagons de la SNCF cachés dans un appartement en Seine-Saint-Denis

Épilogue heureux dans l’étrange affaire qui agite la SCNF depuis hier, après l’annonce de l’avis de recherche de plus de 150 wagons perdus ou volés depuis plusieurs années. La police a découvert ainsi la totalité de la marchandise lors d’un raid matinal dans une cité de Seine-Saint-Denis. Reportage.

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Épilogue heureux dans l’étrange affaire qui agite la SNCF depuis hier, après l’annonce de l’avis de recherche de plus de 150 wagons perdus ou volés depuis plusieurs années. La police a découvert ainsi la totalité de la marchandise lors d’un raid matinal dans une cité de Seine-Saint-Denis. Reportage.

Un habitant de la cité sans histoire

Effervescence tôt ce matin dans la cité de la Primevère située en Seine-Saint-Denis, avec l’arrestation de la personne soupçonnée d’être à l’origine de la disparition de plus d’une centaine de wagons de la SNCF depuis plusieurs années. La société de chemins de fer avait annoncé hier une prime pour tout renseignement concernant leur disparition. Une annonce qui a très certainement payée. « Dès hier soir nous avons reçu plusieurs informations concordantes sur cet individu. Nous avons décidé d’agir au plus vite pour éviter la disparition des preuves » a expliqué Guillaume Pepy, président de la SNCF lors d’une conférence de presse.

Les forces de police ont donc donné l’assaut tôt ce matin au domicile de Jean-Michel R., 34 ans, un homme sans histoire selon ses proches. Selon les premières informations, l’homme n’aurait opposé aucune résistance aux policiers lors de son arrestation. Un rapide examen de l’appartement a permis de découvrir les wagons qui étaient quant à eux dissimulés derrière un faux-mur, un premier décompte en dénombre plus d’une centaine. « Nous avons là le butin de plusieurs années d’un homme rigoureux et organisé, qui a agi de manière méthodique et préméditée » a sobrement commenté le responsable de l’opération.

L’homme, connu défavorablement des services de polices, aurait dans un premier temps avoué être à l’origine des vols, affirmant agir sous le coup d’une pulsion.

La Rédaction

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