Politique
Le dernier homme politique à ne pas avoir récupéré le drame de Clément Méric s’exprimera dans la journée
France – Hier, les Français étaient témoins de l’atroce meurtre de Clément Méric. Un drame qui a vu le décès d’un jeune militant antifasciste, et une affaire qui a été quasi totalement récupérée par plusieurs groupes politiques, de gauche, droite, d’extrême gauche et et d’extrême droite. Néanmoins, le dernier homme politique qui ne s’est pas encore exprimé sur l’affaire ou effectué une récupération à des fins politiques devrait s’exprimer dans le cours de la journée.
France – Hier, les Français étaient témoins de l’atroce meurtre de Clément Méric. Un drame qui a vu le décès d’un jeune militant antifasciste. Une affaire qui a été quasi totalement récupérée par plusieurs groupes politiques, de gauche, droite, d’extrême gauche et d’extrême droite. Néanmoins, le dernier homme politique qui ne s’est pas encore exprimé sur l’affaire ou à avoir effectué une récupération à des fins politiques devrait s’exprimer dans le cours de la journée.
L’affaire Clément Méric ébranle le monde politique et a donné lieu à de multiples déclarations de la classe politique durant toute la journée d’hier, entre forte émotion et polémique, le tout dans ce qui semble être un intense climat de récupération, malgré les dénégations de chacun. Mais dans l’immédiat, un sénateur de Maine-et-Loire refuse toujours de s’exprimer sur l’affaire. Selon plusieurs sources contradictoires, le parlementaire apparaît donc désormais comme le dernier homme politique à ne pas s’être exprimé sur l’affaire, ni l’avoir récupéré. « Je vais faire une déclaration dans la journée, mais j’ai peur qu’elle arrive trop tard et que personne n’y prête attention » a-t-il déclaré aux journalistes.
Le sénateur a ainsi expliqué les grandes lignes de sa déclaration tout en restant assez vague sur les termes exacts qu’il allait employer. « Je pense que je vais sans doute essayer de trouver des raisons, des causes profondes à ce drame humain mais hélas, là aussi, toutes les pistes ont déjà été explorées » dit-il, référence à Bernard Debré qui a mis en cause les jeux vidéo violents ou Frigide Barjot qui a mis en cause la loi Taubira sur le mariage pour tous. « Dans ce cas de figure, il va être difficile de trouver quelque chose qui se démarque vraiment. Quelque chose de choquant, de fort, que les gens se disent, mais oui, bien sûr, c’est ça. C’est pour ça que je préfère prendre mon temps. Mais je n’oublie pas la piste de l’émotion avant tout qui peut-être intéressante » ajoute-il.
Une piste toutefois déjà exploitée par bon nombre d’hommes et de femmes politiques à l’instar du sénateur Yves Pozzo di Borgio qui s’est effondré en larmes en abordant l’affaire Clément Méric sur un plateau de la chaîne LCP. Interrogé par un journaliste sur cette réaction de son collègue, l’unique homme politique ayant refusé de récupérer l’événement a alors simplement répondu « Vous savez, c’est peut-être la seule chose à faire pour l’instant, c’est un môme de 19 ans qui a été mis à terre par des fascistes de merde. Peu importe au fond, les causes, les tenants et les aboutissants. Je vais peut-être simplement rester chez moi, et pleurer ».
UPDATE: Dans l’immédiat cet homme politique ne s’est pas prononcé plus sur la mort de Pierre Mauroy. « Une questions de minutes » selon son entourage.
La Rédaction
Photo: Juanmonino/iStock