Sciences
Appendicite : des scientifiques estiment qu’il faut plutôt retirer l’humain et non l’appendice
Amsterdam – Des scientifiques hollandais sont arrivés à la conclusion que lors d’une crise d’appendicite, c’est bien le corps humain qu’il fallait retirer en priorité et non l’appendice. Une analyse qui met fin à une polémique très vive dans la communauté scientifique sur la véritable responsable derrière cette crise d’appendicite qui frappe chaque année des millions d’appendices dans le monde. Reportage.
Amsterdam – Des scientifiques hollandais sont arrivés à la conclusion que lors d’une crise d’appendicite, c’est bien le corps humain qu’il fallait retirer en priorité et non l’appendice. Une analyse qui met fin à une polémique très vive dans la communauté scientifique sur la véritable responsable derrière cette crise d’appendicite qui frappe chaque année des millions d’appendices dans le monde. Reportage.
Et si le seul responsable de la crise d’appendicite n’était ni plus ni moins que le corps humain ? « Nous avons testé cette hypothèse sur plusieurs sujets atteints de crise d’appendicite. Nous avons retiré le corps du sujet et laissé l’appendice intact » explique Jasper Soylent, médecin de l’université d’Amsterdam. L’appendice a été placé dans un environnement neutre et propice pour observation. Il a été ainsi à même de se développer, prouvant qu’il était à même de survivre en dehors de son hôte, dans un grand bocal de formol.
Selon les médecins, placé ainsi, l’appendice conserve tous ses attributs. « Quand on pense à l’impact de l’Homme sur l’environnement. L’appendice est totalement inoffensif. Il a zéro émission de carbone, ne consomme rien » précise le médecin enthousiaste, ajoutant qu’« il se contente de tourner indéfiniment dans son bocal de formol ». Les scientifiques pointent du doigt les économies substantielles et la préservation de l’environnement qu’ils pourraient alors réaliser en se séparant du corps et non de l’appendice.
Quant à son ancien hôte humain, toujours selon les médecins, on constate un dépérissement rapide du corps, et ce en seulement quelques heures. « Une étrange odeur se développe. Puis le corps entame un processus de décomposition et de détérioration globale qui mène à un desagrègement des tissus et des organes ». Le professeur Jaspen Soylent reste cependant optimiste et propose de recycler ce corps désormais sans réelle utilité en produit de substitution alimentaire low cost, avec un label « vert », en plaquettes à destination des plus nécessiteux.
La Rédaction
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