Culture
Musique – Mise en garde contre le risque d’allergie aux sorties d’albums du printemps
À l’occasion de la 7e journée Française de l’allergie, l’association Acouphènes et Allergies lance une grande campagne d’information centrée cette année autour du thème de l’allergie musicale. Trop souvent considérée comme une maladie bénigne, elle toucherait plus de dix millions de Français. L’association veut cibler les jeunes et rappelle que le printemps, souvent accompagné de nouvelles sorties d’albums, reste la période la plus à risque pour l’apparition des premiers symptômes de grosses prises de têtes.
À l’occasion de la 7e journée Française de l’allergie, l’association Acouphènes et Allergies lance une grande campagne d’information centrée cette année autour du thème de l’allergie musicale. Trop souvent considérée comme une maladie bénigne, elle toucherait plus de dix millions de Français. L’association veut cibler les jeunes et rappelle que le printemps, souvent accompagné de nouvelles sorties d’albums, reste la période la plus à risque pour l’apparition des premiers symptômes de grosses prises de têtes.
Savoir décoder les premiers signes
Romain, 30 ans, raconte avoir vécu plus de dix ans sans se rendre compte de la présence du mal, jusqu’au jour où, suite à un malaise en écoutant un morceau du Collectif Métissé, il se décide à consulter un médecin qui lui diagnostiquera une allergie aiguë aux tubes de l’été. « Je n’ai pas su lire les premiers symptômes de la maladie. Aujourd’hui je dois suivre un traitement homéopathique à base de musique salsa » confie-t-il sur le site de l’association.
Le cas de Romain n’est pas un cas isolé, selon Fatima Achour, spécialiste de l’allergie musicale, qui affirme qu’un Français sur dix en souffrirait sans le savoir. Rappelant que le printemps est souvent la période pendant laquelle les radio testent les tubes potentiels de l’été à venir, le médecin donne ses conseils. « Il faut être à l’écoute de son corps, et consulter rapidement dès les premiers symptômes de prise de tête » explique-t-elle en prenant l’exemple de la Macarena, qui avait révélé trop tard de nombreux cas similaires pendant l’été 1993.
Prendre ses précautions
Fatima Achour explique qu’il existe différents types de pathologies, pouvant aller d’un genre musical à un artiste précis. « Il est très important de maintenir sa vigilance toute l’année en cas d’allergie déclarée » dit-elle en racontant avoir vécu elle même un hiver compliqué à cause de son allergie à Etienne Daho.
Le médecin dresse une liste des « bons réflexes » à avoir pour ce printemps : « Privilégier un environnement sain, éviter la musique industrielle et apprendre à mieux faire seul sa sélection musicale pour éviter toute mauvaise surprise ». Elle rappelle aussi que le traditionnel album des enfoirés sorti la semaine dernière reste comme chaque année le plus gros foyer à risque au printemps.
La Rédaction