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Société

Elle ressent un amour inexplicable pour le petit être qui vient de lui déchirer l’entrejambe

Un élan de tendresse « aussi mystérieux qu’incompréhensible ». C’est en ces termes que la plupart des proches de Céline Sitambre qualifient l’attitude de cette jeune mère de 29 ans du petit homme qui vient de sortir de son ventre.

Publié le

 mar 


Les experts, eux, n’écartent pas la piste d’un nouveau genre de syndrome de Stockholm.

Amour contre douleur extrême



« C’est assez étrange quand on y songe. Notre fils, Enzo, vient de déchirer les parties génitales de ma femme et pourtant elle est heureuse de le tenir dans ses bras. Elle arrête pas de lui faire des bisous. Si ça m’arrivait, je crois que je me battrais directement avec lui. » raconte Julien en sortie de salle de d’accouchement.

Clara, la meilleurs amie de Céline, n’en revient pas elle aussi : « Y’a aucune raison d’adorer autant une petite personne qui vient de vous exploser l’entrejambe. A vrai dire, ça ressemble un peu à un trip masochiste. » lance-t-elle avant de préciser : « Quand ma fille est née, je l’ai profondément haïe pour ce qu’elle m’a fait subir physiquement. D’ailleurs je la déteste toujours. »

Mais le regard de Céline semble échapper à toute logique. Pour André Keravran, psychiatre à Brest, cette dernière présente de nombreux traits d’une victime du syndrome de Stockholm : « Peu importe la souffrance que lui inflige cet enfant visiblement sadique, cette jeune mère a développé pendant 9 mois un lien d’empathie voire de sympathie avec son tortionnaire. Il est très dur de sortir de cette dynamique malsaine »

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Pour André Kéravran, la solution à une tel dysfonctionnement peut venir d’un travail de sensibilisation auprès de la nouvelle mère : « Il faut répéter à la mère que son fils la hait profondément et que cela va empirer avec les années. En martelant son message on augmente les chances de briser cette relation de sympathie perverse qui s’est installée. C’est un travail de longue haleine mais pas impossible. » décrypte le psychiatre avant d’appeler son père pour l’insulter.

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