Sciences
Ebola Bucket Challenge : quand un défi pour la bonne cause tourne mal
Tout partait pourtant d’une bonne intention. Un chercheur britannique s’est inspiré du phénomène Ice Bucket Challenge pour venir à son tour en aide à la recherche contre le virus Ebola qui fait des ravages depuis décembre 2013.
Brad Oliver était l’un des plus grands épidémiologistes du globe. Ce dernier avait son centre de recherches à l’université de Boston. C’est parce qu’il travaillait activement sur la découverte d’un vaccin contre le fameux virus qu’il avait lancé le Ebola Bucket Challenge.
« C’est plus que jamais le moment d’aider la recherche contre Ebola. C’est pour cela que je vais me verser sur la tête, à l’aide de ma fille de 11 ans, près de 20 litres de sang et de salive infectés par le virus » confiait-il au début de la vidéo de son défi qui a tourné au tragique.
Plus loin, M.Oliver donne le feu vert à Katy, son aînée, qui lui renverse ainsi le contenu sur le visage. Le chercheur semble dans un premier temps euphorique, heureux d’avoir relevé le challenge. Mais c’est là que les choses se dégradent.
Très vite, Brad Oliver affirme se sentir mal : « J’ai mal à la tête et aux articulations. Nom de Dieu…Je crois que je n’aurais pas dû faire ça. » lance-t-il titubant devant sa fille, hilare.
La vidéo continue de tourner. Vers la 12e minute, alors que le scientifique se tient le crâne, il se met alors à vomir du sang, la face ravagée par des éruptions cutanées. Sa fille lui demande alors les noms des personnes qu’il souhaite défier à l’Ebola Bucket Challenge. Visiblement à l’agonie, l’épidémiologiste parvient tout de même à lâcher : « Chris Tuck…Tucker, Dan………Brown., et……..Mer-de……. » avant de trépasser.
Show must go on
Ce décès pour le moins stupide n’a pourtant pas mis fin à cette initiative. Comme c’est la règle, moins de 24 heures plus tard, c’est le comédien américain Chris Tucker qui, à son tour, a décidé de relever le défi.
A l’heure où cet article est publié, la famille de l’acteur n’a toujours pas communiqué la date de ses funérailles.
La Rédaction