Monde Libre
Ces Français qui plaquent tout pour vivre tout aussi malheureux au Canada
« Au Québec, tout est vraiment plus cool qu’en France. C’est détendu et pourtant on y est aussi déprimé qu’en France. » Lucie Marty, boulangère de 27 ans originaire de l’Aude, savoure son nouveau malheur. Elle vit à Montréal depuis cinq mois. Elle travaille à son compte dans une ambiance et des conditions de travail bien meilleures qu’en France. « C’est la même chose que lorsque je travaillais dans mon pays d’origine. J’attends de voir, de faire un bilan d’ici un an mais je crois que je vais chercher un autre pays où je pourrai trouver mon bonheur », lance-t-elle, l’accent chantant.
« Au Québec, tout est vraiment plus cool qu’en France. C’est détendu et pourtant on y est aussi déprimé qu’en France. » Lucie Marty, boulangère de 27 ans originaire de l’Aude, savoure son nouveau malheur. Elle vit à Montréal depuis cinq mois. Elle travaille à son compte dans une ambiance et des conditions de travail bien meilleures qu’en France. « C’est la même chose que lorsque je travaillais dans mon pays d’origine. J’attends de voir, de faire un bilan d’ici un an mais je crois que je vais chercher un autre pays où je pourrai trouver mon bonheur », lance-t-elle, l’accent chantant.
Un avis que partage Julien Mazé, un jeune Nantais de Nantes, licencié en science politique. « J’aime pas ce pays. Le climat est chaleureux. Je me sens pas chez moi. La bonne humeur des autres me donne envie de vomir », explique-t-il. À l’instar de ce jeune homme de 23 ans, les Français sont accros au Québec. Ils partent pour la Nouvelle-France dans un exode sans précédent qui finit souvent en échec.
Déception
Environ 150 000 de nos compatriotes vivent dans le pays. Le président de l’association Accueil français de Québec, Guy Mosler, confie : « Souvent ils arrivent les yeux plein d’espoir, en pensant que l’herbe est plus verte qu’en France. Une fois habitués au pays, ils se rendent compte que ce n’est pas forcément mieux et que leur insatisfaction venait surtout d’eux. Alors pour garder la face et ne pas revenir la queue entre les jambes, ils décident de rester ici. Ce sont des merdes… ».
La colère des Québécois
Cette immigration dite « de fuite » est parfois mal vécue par les indigènes du Canada. « On a déjà assez de gens malheureux chez nous. Souvent les Français qui débarquent ici sont très vite déçus et c’est une déception supplémentaire qu’il faut gérer en plus de celle des citoyens canadiens. Le Québec ne peut pas rester indéfiniment une terre de déception pour le reste du monde » confie, agacé, le député néodémocrate Marc Dorval.
La Rédaction
-
SociétéIl y a 7 jours
En cas de guerre, Emmanuel Macron annonce qu’il mobilisera en premier les chômeurs longue durée
-
Les EditosIl y a 5 jours
“OUIN OUIN OUIN OUIN OUIN OUIN” par Frédéric Beigbeder
-
EconomieIl y a 2 semaines
5 astuces pour faire la différence entre l’URSSAF et un brouteur
-
MediasIl y a 1 semaine
Pour plus de cohérence éditoriale, les studios de CNEWS seront délocalisés dans la banlieue nord de Moscou
-
SociétéIl y a 2 semaines
Grâce aux économies qu’il a pu faire en achetant en vrac, il s’offre un billet d’avion pour les Seychelles
-
SociétéIl y a 2 semaines
Après avoir échoué dans tous les domaines, il devient coach en reconversion professionnelle
-
SociétéIl y a 6 jours
Pour participer à l’effort de guerre, la France relance la fabrication de FAMAS en cours de techno
-
UkraineIl y a 1 semaine
Ukraine : Vladimir Poutine propose l’envoi de 200 000 soldats russes comme force de maintien de la paix