Monde Libre
Un tueur en série furieux que la police n’ait pas du tout remarqué sa subtile mise en scène et les références
Toronto – Julian McKucle est un homme furieux et déçu. Dans une lettre adressée à la police de Toronto, ce tueur en série recherché activement, regrette que la police n’ait pas remarqué sa mise en scène et les références laissées sur les corps de ses victimes. Reportage.
Toronto – Julian McKucle est un homme furieux et déçu. Dans une lettre adressée à la police de Toronto, ce tueur en série recherché activement, regrette que la police n’ait pas remarqué sa mise en scène et les références laissées sur les corps de ses victimes. Reportage.
Selon lui, il s’agit d’une technique très étudiée et qui a nécessité des mois de perfectionnement. « La police n’a même pas remarqué que les emplacements des corps retrouvés formaient un pentagramme » explique-t-il. « Des heures de trajets en voiture, au risque de me faire arrêter par un banal barrage de police, tout ça pour rien ! » souligne McKucles qui regrette que la police ne l’ait pas pris au sérieux. « On se décarcasse, on essaie de se renouveler et personne pour vous féliciter, c’est à vous décourager de tuer votre prochain. C’est très ingrat ».
Le tueur en série qui en est déjà à 21 victimes recensées révèle aussi que ses victimes portent toutes un tatouage réalisé durant leur courte séquestration. Là aussi la police n’a pas été en mesure de le détecter sur les corps ni de se servir de cet indice. « Et vous n’avez pas idée à quel point c’est difficile de faire un tatouage sur quelqu’un qui se débat » clame-t-il dans sa lettre. Il vient aussi contredire une piste que la police suivait, à savoir que chaque première lettre de localité où les corps étaient retrouvés formerait un prénom féminin. « C’est basique, stupide, et plus aucun tueur en série ne fait cela depuis des années ».
Dans l’immédiat, le combat de McKucle ne devrait pas rester lettre morte. Ainsi, Aaron Charmon, un autre tueur en série en fuite, a pris sa défense, demandant une augmentation des crédits alloués aux forces de police. Ceci dans le but de recruter des criminologues chevronnés, afin d’être traqué ensuite par des personnes réellement compétentes.
La Rédaction