Société
Dépistage du cannabis : la police dévoile son nouveau détecteur de « bonne weed »
À l’occasion d’une visite du ministre dans un commissariat du XXe arrondissement de Paris, la police nationale a dévoilé « WeedoCheck », un test salivaire dernière génération.
La présentation à la presse était tout ce qu’il y a de plus officielle. Devant un parterre de journaliste, le préfet de Paris, accompagné du ministre de l’Intérieur, a présenté ce système « imparable et extrêmement quali » selon ses propos.
« Tout le monde a le droit à de la bonne Skunk »
La nouveauté? La possibilité, en quelques secondes seulement, de savoir, grâce à la salive d’une personne, si cette dernière a consommé du cannabis mais aussi, et surtout, si les produits stupéfiants consommés sont de qualité ou non.
Le préfet qui a assuré la présentation explique : « Certes, on ne peut pas laisser nos citoyens violer la loi et se droguer. Mais on ne peut pas non plus les laisser consommer de l’herbe de mauvaise qualité. Tout le monde a droit à de la bonne Skunk ou à de la Royal Caramel qui a poussé dans les conditions idéales. »
L’idée pour la police est également de mettre en place, en s’appuyant sur « WeedoCheck », un système de peines dégressives comme l’a détaillé le ministre hier : « Un citoyen ou une citoyenne qui sera pris en train de consommer du cannabis un peu cheap recevra une amende de 3750 euros. Mais si celui-ci ou celle-ci prouve par ce test salivaire qu’il consommait en fait de la Royal Moby ou de la Critical, alors l’amende pourra descendre à 45 euros seulement. »