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Kev Adams revient sur son dérapage : « Je m’excuse auprès de tous les Chinois de Chine »
Paris – C’est un Kev Adams cérémonieux qui s’est présenté ce matin lors de sa conférence de presse donnée à l’Elysée Montmartre. Vêtu d’un costume traditionnel japonais et les cheveux ramenés en arrière dans une longue natte, l’humoriste a longuement tenu à s’excuser pour son sketch polémique auprès « de tous les Chinois de Chine ».
« Et pas seulement de Chine mais aussi du Japon, de Corée et de tous les autres pays où on mange des nems » a-t-il ajouté avant de mimer un asiatique mangeant très vite avec des baguettes. « Mon intention n’a jamais été de blesser une quelconque communauté et je suis désolé pour ceux à qui j’ai pu causer du sushi… » s’est-il ensuite risqué avec un sourire malicieux.
Encouragé par les rires de quelques journalistes dans la salle, Kev a alors poursuivi : « Moi, les racistes, je ne peux pas les saké ! » « D’ailleurs j’ai le plus grand respect pour les Japonais : leur cuisine a vraiment du chien » a-t-il ajouté devant un public de plus en plus hilare au fur et à mesure que l’humoriste multipliait les jeux de mots avec un accent prononcé.
S’en est alors suivi un véritable one-man show durant lequel le comique, regonflé à bloc, a abordé de nombreuses problématiques devant une salle riant à gorge déployée : de la difficulté de manger avec des baguettes dans un restaurant japonais aux combats dans les films de kung-fu, le tout à grand renfort d’imitations et en demandant régulièrement au public s’il y avait des asiatiques dans la salle.
Parmi les temps forts de cette représentation, on peut ainsi citer le dialogue surréaliste entre l’humoriste et un journaliste coréen dont il n’arrive pas à prononcer le nom, le standing ovation pour son imitation d’une commande de « canard laqué », et enfin l’intervention surprise du chanteur Maitre Gims pour interpréter son tube « Sapés comme jamais » rebaptisé pour l’occasion « Saké comme jamais » devant une foule en délire.
L’humoriste a ensuite quitté la scène sous un tonnerre d’applaudissements pour aller convenir avec son agent d’une nouvelle date à laquelle présenter ses excuses avant de retourner sur scène imiter une dernière fois son livreur de sushis à la demande du public.