Politique
Ce qu’il faut attendre du débat de ce soir entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron
Le Gorafi dresse en quelques points tout ce que vous allez retrouver dans le débat de ce soir.
C’est la première fois que les plans de coupe sont autorisés
Auparavant, pendant que son interlocuteur s’exprimait, le candidat opposé pouvait vaquer à ses occupations, comme lire un journal (Giscard d’Estaing en 1981) déguster une fondue (Mitterrand en 88), discuter avec le public (Sarkozy en 2007), rédiger son programme électoral (Hollande en 2012)
Marine Le Pen est autorisée à plagier 41% de ses propos
Le CSA a intimé l’ordre à la candidate du Front national de ne pas plagier plus de 41% de ses propos sur d’autres candidats ou discours.
Place de la culture
Au dos des fiches des journalistes qui animeront le débat. Ils pourront les retourner au moment qu’ils jugent opportun, lire dans leur tête « place de la culture » puis retourner encore leur fiche.
Un otage
Pour assurer la bonne tenue du débat, chaque camp doit remettre un otage de son choix à son adversaire. Si tout se passe bien, il sera remis vivant à la fin de la soirée en un lieu choisi par les participants.
Anaphore
Suite à l’anaphore de François Hollande il y a 5 ans, ce genre de formule est interdite. Au-delà de trois répétitions, un orchestre apparaîtra et couvrira les propos du ou de la candidat(e) incriminé(e).
L’islam
Sujet très épineux, avec possibilité de dérapages racistes et/ou de maladresses, l’islam ne devrait être abordé par aucun des candidats qui assurent « qu’il y a des choses bien plus importantes que cela dans cette campagne ».