Société

75 ans après, et comme prévu par les nazis, les armées Alliées débarquent enfin dans le Pas-de-Calais

Hauts-de-France – Surprise pour les promeneurs qui profitaient du matin sur les plages de Dunkerque. En effet, plusieurs barges militaires de débarquement sont apparues et ont déchargé des dizaines de contingents de soldats sur les plages, exactement comme l’avaient prévu les analystes nazis mais avec près de 75 ans de retard.

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« Nous voulions jouer sur l’effet de surprise » explique Graham Mitchell, 95 ans, essayant de surnager avec sa mitrailleuse pendant à son cou. « Évidemment le débarquement en Normandie était un leurre ! » ajoute-t-il en prenant position sur la plage tandis qu’il guide ses hommes en sécurité. Ce sont ainsi plus de 150 000 personnes âgées en armes qui au petit matin ont pris position sur les plages des Hauts-de-France, anciennement Pas-de-Calais. La plupart des soldats sont âgés entre 90 et 110 ans et ont du mal à se déplacer sans déambulateur ou canne mais sont bien déterminés à libérer l’Europe.

« D’abord le Pas-de-Calais ou les Hauts-de-France, les choses ont l’air d’avoir changé, puis ensuite Paris puis enfin Berlin » explique l’un d’eux entre deux aspirations dans son respirateur artificiel. « Nous étions cachés depuis plus de 75 ans, une idée géniale de Churchill, les nazis ne s’attendaient certainement pas à ça » ajoute un autre juste bien décidé à « casser du nazis, où qu’ils soient ». « J’ai pas attendu 75 ans pour rien !» lance-t-il en lançant ses soldats à l’assaut d’un bar d’un groupuscule d’identitaires.

Mais déjà on compte les premières pertes. Michael Shonn raconte avec émotion ses amis disparus. « On en a perdu quelques uns, leurs fauteuils roulant amphibies ont coulé dans la Manche à cause de la tempête, des hommes valeureux, ils nous manqueront dans la dernière bataille » dit-il avant de lui-même se casser le coccyx en trébuchant sur une trottinette électrique.

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