Société
« La pollution au plomb de Notre-Dame ne représente aucun danger pour la santé » par l’État qui affirmait que le nuage de Tchernobyl s’était arrêté à sa frontière
Paris – L’État qui affirmait que le nuage de Tchernobyl s’était arrêté à sa frontière et était à l’origine du scandale du sang contaminé a expliqué ce jour que les taux de plomb relevés dans les sols consécutifs à l’incendie de Notre-Dame de Paris étaient sans danger. Reportage.
« C’est sans danger » a répété dix-sept fois d’affilée le porte-parole du gouvernement de l’État qui avait aussi couvert le scandale des contaminations à l’amiante et des poulets à la dioxine. « Pourquoi les médias parlent de cela alors qu’ils devraient plutôt parler du beau temps » a de son côté souligné le porte-parole du ministre de la culture d’un gouvernement qui refuse toujours de répondre aux interrogations sur la disparition d’un jeune homme à Nantes après une charge de police. « Vous allez inquiéter les gens pour rien, alors qu’un peu de plomb ne fait de mal à personne. D’ailleurs je suis sûr que vous n’avez même pas donné d’argent pour la restauration de la cathédrale, honte à vous » ajoute un autre responsable dont l’État avait caché les impacts du chlordécone sur les populations ultramarines.
De leurs côtés les cabinets d’avocats qui avaient représenté les victimes dans les différents scandales du Mediator, de la Depakine, et des bébés nés sans bras ont annoncé dans un communiqué commun « que ça va chier ».