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Société

Coronavirus – La RATP va demander à ses usagers d’arrêter provisoirement de lécher les barres dans les transports

Pour lutter contre la propagation du virus, la RATP a annoncé ce matin la mise en place d’affiches d’informations destinées à avertir sur les risques encourus dans le cadre de la pratique du « flash-licking » ou « street-licking » dans les transports. Reportage.

Publié le

 mar 


Une pratique qui nous vient d’Angleterre et de Russie où les participants se filment en train de lécher des barres dans les transports en commun et diffusent le tout sur les réseaux sociaux. Mais avec l’arrivée du coronavirus, cette pratique pourtant tolérée par la RATP pourrait être bannie du réseau au grand dam des aficionados. « Une fois de plus, on est montré du doigt, stigmatisé » explique Abdel, qui pratique le street-licking depuis trois ans. Une quadruple infection nosocomiale ne l’a pas empêché de reprendre son activité dès sa sortie de l’hôpital après six mois passés en soins intensifs. « Cela fait partie des risques du métiers, chaque passion à ses inconvénients » précise-t-il.

Les personnes tentées de pratiquer le street-liking devront maintenant obligatoirement nettoyer les barres de métro avec des lingettes qui seront installées dans les rames, a expliqué la direction de la régie des transports parisiens ou se passer la langue au gel hydro-alcoolique. « Oui mais bon, on ne sait pas où elles ont traîné ces lingettes et ce qu’elles ont essuyé avant » commente Chloé, tout en s’accrochant à la barre centrale d’une rame de la ligne 1 avec ses dents.

De son côté Benjamin Grivaux s’est prononcé en faveur d’un débat dans le cadre des municipales pour des zones « free streek-licking » dans Paris, a-t-il affirmé tout en prenant la pose devant les photographes en léchant la main-courante d’un escalier mécanique.

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