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Société

Frédéric, policier: “Je ne laisse pas mes opinions racistes interférer dans mon travail”

Frédéric, un policier de la banlieue parisienne, refuse de laisser ses opinions racistes influer sur son son travail. Reportage.

Publié le

 mar 


« Je prends mon travail très à cœur, et je trouve ça très important de séparer vie personnelle et vie pro », explique ce policier de 37 ans. « Certes, je suis convaincu qu’il faut résister contre la disparition de la race blanche. Mais est-ce que c’est pour ça que je vais mêler mon travail à ça ? Non, je respecte ma profession et je suis conscient que mes convictions sur la hiérarchie des races n’a rien à faire là-dedans », poursuit Frédéric en démontrant un professionnalisme évident. « Quand je suis au travail, je travaille. Je garde mon comportement raciste pour quand je rentre chez moi et que je discute des dangers du métissage avec mes amis autour d’une bière », ajoute-t-il avec un air de sagesse prononcé. « Le réalisme racial, c’est pour la maison. »

« On a tous été décontenancés au boulot, quand on a appris que Fred était raciste. Il a toujours traité tout le monde avec tellement de respect, on n’a rien compris », raconte un collègue qui a beaucoup d’estime pour Frédéric.

« Je me suis fait arrêter par Fred quelques fois, et j’ai que des bonnes choses à dire à son sujet », raconte un jeune délinquant anonyme issu d’une minorité ethnique. N’ayant que des commentaires dithyrambiques à propos de Frédéric, il ajoute : « Si Fred est raciste, c’est clairement pas quand il travaille ! Je ne peux que souhaiter à quiconque issu d’une minorité de se faire arrêter par lui, c’est vraiment un chef. »

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