Il gâche sa première interaction depuis cinq mois en parlant de lui

« Attends je t’ai pas dit, j’ai eu le Covid ! Enfin, ‘la’ Covid comme on dit maintenant ! », a-t-on pu entendre dimanche lors de la discussion d’Olaf avec Esther dans un parc du 19e arrondissement de Paris. « Je crois que je suis à risque en plus, je me suis cassé la jambe quand j’avais douze ans. »
« J’étais témoin, et j’ai jamais observé une conversation aussi inutile de ma vie », confie un voisin qui se trouvait à proximité au moment des faits. « C’était horrible à voir, j’étais tellement effrayé que je ne retournerai probablement plus jamais dans ce parc. »

« Le gouvernement ne se rend pas compte des effets néfastes de toutes ces restrictions », nous explique Olaf. « Cela affecte énormément la santé mentale de n’avoir personne qui nous écoute parler », poursuit-il, rempli de gratitude pour avoir pu concentrer toute l’attention sur lui-même pendant deux heures. « Cela m’a fait du bien d’avoir une vraie connexion humaine, un réel échange entre deux personnes », explique le trentenaire égocentrique, qui n’a pas posé une seule question à son interlocutrice. « On a parlé de ma vie, de mes problèmes familiaux, de mon travail… », poursuit-il sans remettre en doute ses talents d’interlocuteur. « On a appris à se connaître, quoi ! », ajoute-t-il alors qu’il a oublié le prénom de sa partenaire de conversation. « Quel dialogue enrichissant ! »

Une source révèle que depuis cet échec monumental, Olaf aurait fait perdre un total de 30 heures à quatre personnes supplémentaires.

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