France
Après huit tentatives il réussit enfin le test pour savoir s’il est HPI
Un bel exemple de persévérance chez cet homme pour qui rien ne laissait présager qu’il entrerait dans la famille des personnes diagnostiquées haut potentiel intellectuel.
Un bel exemple de persévérance chez cet homme pour qui rien ne laissait présager qu’il entrerait dans la famille des personnes diagnostiquées haut potentiel intellectuel.
Pour Bernard, c’est le couronnement de plus de deux ans d’efforts pour arriver à se faire diagnostiquer HPI. L’homme affirme être allé jusqu’à quitter son emploi pour se consacrer entièrement à la préparation des tests. « J’ai pris des cours, j’ai lu tous les livres sur le sujet. Je me suis entraîné jusqu’à six heures par jour, sept jours sur sept, soit plus de cinquante heures par semaine », explique-t-il en arborant fièrement les résultats de son test.
Bien qu’il ait investi plus de 20 000 euros pour parvenir à ses fins, Bernard ne regrette rien. Comme il le dit lui-même, c’est le prix de la vérité. « Oui, je suis endetté sur plusieurs années, mais ça valait le coup » dit-il. Ce Biarrot de 43 ans n’en démord pas, il a toujours eu le sentiment d’être spécial. « Depuis tout petit, je ressens des choses que les autres ne voient pas. Comme d’être sûr de posséder une intelligence au-dessus de la moyenne par exemple », lâche-t-il en avouant avoir perdu beaucoup d’amis dans la quête pour obtenir son certificat HPI.
Un homme en paix avec lui-même
Aujourd’hui, Bernard appelle à une vie plus sereine et dit vouloir se consacrer à aider ceux qui veulent, comme lui, accéder au statut de haut potentiel intellectuel. « Je voudrais que tout le monde soit HPI. C’est normal de transmettre ce que je sais » déclare-t-il avant de rester de longues minutes silencieux devant une publicité vantant l’existence de tests permettant d’être diagnostiqué « très haut potentiel intellectuel ».
Photo : iStock