Société

Paris – Après avoir pris la ligne 8, elle découvre que son appartement est infesté de contrôleurs

Alors que les infestations de nuisibles se multiplient dans les transports, Julie, 24 ans, a eu la mauvaise surprise, après un trajet sur la ligne 8, de découvrir plusieurs dizaines de contrôleurs massivement camouflés dans les recoins de son logement. Récit.

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C’est un véritable cauchemar que vit actuellement Julie dans son petit appartement du 11ème arrondissement. Habituée de la ligne 8, c’est en rentrant de cours jeudi dernier que cette étudiante en médecine a découvert une large infestation de contrôleurs chez elle. “Il y en avait absolument partout” déclare-t-elle totalement dépassée. “Sous mon sommier, mon papier peint, mes tote bags. Certains étaient même planqués en boule dans mon vélux, ma table de chevet et mes rideaux”  poursuit-elle en larmes, avant d’en écraser un du talon qui tentait de lui piquer le mollet et 50 balles. “J’avais vu plusieurs vidéos sur les réseaux qui en montraient dans les transports mais je pensais pas que c’était si grave” explique-t-elle encore sous le choc, en tentant d’assécher un contrôleur adulte de 80 kilos en lui jetant de la terre de diatomée au visage. “C’est un enfer ! J’ai déjà investi 900€ dans des traitements et des pièges. C’est sûr que c’est une somme mais je me rassure en me disant que ça sera toujours moins cher qu’un Pass Navigo 5 zones”.

Des parasites particulièrement envahissant qu’Alexandra Fontano, biologiste à l’Université de Tours a passé sa vie à étudier : “Les contrôleurs possèdent un corps spongieux composé à 97% de cartilages ce qui leur permet de se plier dans tous les recoins les plus étroits pour mieux surprendre leurs proies : la fissure d’une plinthe, la couture d’un jean ou bien de se glisser à 60 derrière l’angle d’un tourniquet de la ligne 12.” explique-t-elle. “Ça en fait des adversaires particulièrement difficiles à détecter, d’où l’intérêt de faire appel à des fraudeurs professionnels pour repérer leur nid ou d’utiliser des pièges à phéromones” poursuit-elle en pulvérisant un flacon de “sueur de resquilleur” sur la languette d’un bac en plastique avant de voir 6 contrôleurs en uniforme se précipiter vers lui en hurlant “HEP HEP HEP ! MADEMOISELLE !!” puis se viander violemment tête la première dans la glue.

Suite à l’ampleur de la polémique, la RATP déclare n’avoir trouvé “aucune trace de contrôleurs dans ses rames” et “surtout pas à la sortie numéro 2 de la station Alésia sur la Ligne 4”. Une mésaventure traumatisante qui n’est pas sans rappeler l’histoire de Maxime, 35 ans, qui avait trouvé son appart infesté de cosplayeurs après être allé à l’avant-première de la série “One Piece” à l’UGC Les Halles. 

photo iStok/serts

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