Société
Émile – L’enquête relancée après la découverte de restes de déontologie journalistique
La tragique disparition du garçonnet l’été dernier vient de connaître un nouveau rebondissement. Un randonneur aurait retrouvé ce qui pourrait s’apparenter à des restes de déontologie journalistique, abandonnée au bord d’un chemin.
Selon les premiers éléments, ces restes de déontologie auraient été retrouvés dans un terrain qui aurait déjà été fouillé et arpenté par les médias et ce depuis plusieurs mois. Mais la localisation de ces restes de déontologie interroge, de même que son propriétaire. « Il se pourrait que de la déontologie ait pu glisser d’un sac d’un des journalistes ou simplement, il ou elle l’aura posé sur le bord du chemin pendant son reportage et aura oublié de la ramasser avant de partir » a souligné un capitaine de gendarmerie. Les restes vont être examinés afin d’identifier leur propriétaire. Dans l’immédiat, plusieurs médias ont démenti fermement être à l’origine de ce dépôt sauvage de déontologie journalistique. « Dans ce genre d’affaires, pour réagir le plus vite possible, nous demandons à nos équipes de ne pas s’encombrer d’objets inutiles en reportage pour être opérationnel le plus vite possible » a commenté un média. « S’ils s’avèrent qu’ils avaient emporté avec eux de la déontologie journalistique, ils auront contrevenu à nos consignes et il y aura des sanctions » a répondu de son côté le responsable communications de BFMTV tout en annonçant 25 nouveaux reportages de son émission »Ligne Rouge » pour les trois prochaines semaines, tous exclusivement consacrés à l’énigme de la mort du jeune enfant.
Une affaire qui n’est pas sans rappeler les 1800 tonnes de déontologie journalistique qui sont toujours stockées à Lépanges-sur-Vologne depuis presque 40 ans et qui attendent toujours leurs propriétaires, ou encore les 1200 tonnes abandonnées devant le domiciles des parents d’Alexia Daval.