Société
Il s’éclate dans son boulot alors qu’il est responsable marketing
Quentin, 35 ans, est responsable marketing dans une start-up depuis près de trois ans. Et il ne changerait de métier pour rien au monde tant il a l’impression de réaliser un rêve.
Dans son open space, Quentin est comme un poisson dans l’eau. « J’ai l’impression de réaliser un rêve » confie-t-il après trois call clients et un brief avec son N-1. Puis d’ajouter, avant de choisir ses slides pour la réu « stratégie marketing » de 11h qu’il doit animer : « Je me sens à mon endroit bien qu’il m’ait fallu pour cela sortir de ma zone de confort. » Quand on lui demande ce qu’il préfère faire, il hésite longuement entre « le suivi opérationnel des plans d’action afin de réaliser les objectifs de vente » et « la mise en place d’un benchmark concurrentiel via une veille technologique ». Mais il tranche finalement pour « la promotion de l’image de marque de l’entreprise et la capacité à développer un réseau de partenaires et de prestataires pour l’aider à développer sa gamme de produits et de services. » Autant dire qu’il ne s’ennuie jamais.
Loin des clichés
Ce qui compte également pour Quentin, c’est de « développer une relation vraie » avec ses clients : « On a souvent des discussions profondes sur l’ad exchange, le big data ou le retargeting. » Loin de l’image un peu lisse que peuvent avoir certains de la fonction, le responsable marketing est, selon Quentin « un maillon disruptif mais indispensable de la longue chaîne de l’humanité qui nous unit tous les uns aux autres. »
Cette histoire n’est pas sans rappeler celle de Mathieu, community manager, qui affirmait en 2021 « s’épanouir intellectuellement dans son métier ».
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