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Politique

Après les JO, les volontaires bénévoles appelés en renfort à l’Éducation nationale

Quelques jours après la fin des Jeux Paralympiques, les 45000 bénévoles mobilisés pour l’événement errent dans les rues, mais le gouvernement a des projets pour eux.

Publié le

 mar 


Si les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ont été un succès, c’est aussi, en grande partie grâce aux nombreux bénévoles volontaires déployés. Leurs missions étaient très diverses comme nous l’explique Titouan, un des heureux appelés : “Certains devaient ramener les médailles sur le podium, d’autres qui guidaient les spectateurs… Moi, mon rôle c’était de préparer 5 kilos de hachis Parmentier chaque matin pour le petit déjeuner de Teddy Riner”. 

Un fonctionnement qui a retenu l’attention des pouvoirs publics, notamment de la ministre du travail. “Quand on a compris que des milliers de gens étaient prêts à tenir, gratuitement, toute la journée, une pancarte indiquant où se trouvait une compétition de tir à l’arc avec les pieds, on s’est dit qu’on devait absolument en profiter !”. Et c’est à l’Education nationale que sont attendus les bénévoles, notamment dans les postes d’enseignement : “Évidemment qu’on sera vigilants sur les profils ! On attend des personnes ayant un casier judiciaire vide, ou presque ! Ça arrive à tout le monde de déraper un peu… Et aussi, ils devront avoir euh… Non c’est juste ça en fait.” a déclaré la ministre de l’éducation.

De la main-d’œuvre encore plus rentable que les sans-papiers

Une rentabilité qui arrive à point nommé alors que la dette Française ne cesse de s’accroître : “Et puis l’avantage c’est qu’au moins les bénévoles, ils ne font pas grève !” a plaisanté Bruno Le Maire. Si l’initiative s’avère concluante, cette expérience pourrait s’étendre à d’autres domaines d’activité. “On pense bien sûr à des bénévoles dans le BTP, dans l’industrie et même dans la politique : avoir le plaisir de changer la couche d’un sénateur, ça vaut tout l’or du monde non ?” a déclaré Gérard Larcher en s’essuyant le front avec des billets de 100 euros qu’il a ensuite brûlé pour se réchauffer les mains.

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