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Société

Prison ferme pour un salarié ayant réchauffé son reste de raclette dans le micro-ondes du bureau

Malgré l’utilisation d’une cloche pour micro-ondes, l’odeur insoutenable a contraint la hiérarchie du salarié à prendre des mesures radicales.

Publié le

 mar 


Ce devait être une pause déjeuner comme les autres dans cette petite agence de communication. Pour éviter de payer une formule sandwich + boisson 7€80 à la boulangerie d’en face, Florian* (les noms ont été changés par souci d’anonymat) avait ramené son Tupperware rempli de son repas de la veille : une raclette bien chargée en fromage. “J’avoue que ça fouettait, clairement, Pascale de la compta s’est tout de suite plainte en précisant que ça sentait comme dans la chambre de son fils, mais je n’ai pas vraiment fait attention” explique l’accusé.

Mais rapidement, une odeur pestilentielle envahit la cuisine de la start-up. “C’est quand notre directeur s’est évanoui en rentrant dans la pièce et que le papier peint a commencé à se décoller des murs que j’ai compris qu’il y avait un problème », poursuit Florian. Au même moment, des pompiers défoncent la porte de l’agence, appelés pour une attaque bactériologique par d’autres occupants du bâtiment, envahis eux aussi par les effluves pestilentiels.

Le directeur de l’agence, qui s’en est sorti avec 12 jours d’ITT et 3 points d’odorat en moins, a décidé de porter plainte. “Pour le Tupperware de sardines l’été dernier, on n’a rien dit. Les choux de Bruxelles aux tripes en septembre, personne ne mange ça mais admettons, nous sommes en démocratie. Mais là, c’est la goutte de trop”.

Florian a écopé d’une peine de 2 ans de prison ferme, avec interdiction d’approcher un micro-ondes pendant 6 mois. En signe de protestation, l’accusé s’est lancé dans une grève de la faim, se nourrissant exclusivement d’eau aromatisée au maroilles et d’andouillette réchauffée.

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