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Economie

Léo, 4 ans, souhaite devenir consultant en webmarketing pour préempter la task force

Fasciné très tôt par le monde du marketing digital, Léo n’a pas eu besoin d’Élisabeth Borne pour choisir son orientation dès la maternelle.

Publié le

 mar 


« Sa vocation s’est déclarée très tôt. À 2 ans à peine, il créait sa première présentation PowerPoint. Ses premiers mots, c’était inbound marketing », raconte la maman de Léo, à la fois fière et émue. Alors que les petits garçons de son âge rêvent de devenir pompier ou footballeur, Léo a choisi une toute autre voie : celle des CSP+, des chemises Celio bleu ciel et du burn-out à 33 ans.

Interrogés sur leur métier plus tard, les petits camarades de Léo ont aussi une idée très précise de leur avenir. « Moi j’aimerais bien être cosmonaute ou alors cow-boy », nous explique Éliott, avant d’enfourner une crotte de nez de la taille du Venezuela au fond de sa bouche. Même son de cloche chez Jules, qui a accepté de répondre à nos questions à son réveil de la sieste, et qui envisage, à moyen ou long terme, d’embrasser une carrière de Chase de la Pat’Patrouille.

D’autres enfants, en revanche, sont plus incertains quant à leur avenir, à l’instar du petit Mauro, tout juste 18 mois : « C’est ubuesque, je pense fermement que nous demander de choisir une orientation professionnelle à l’aube de notre scolarité va à l’encontre du principe même de la scolarité, dont l’essence même est de nous accompagner dans notre choix de carrière à travers des apprentissages et des rencontres cruciales. » Informée d’un probable mouvement de grève chez les maternelles, Élisabeth Borne a demandé d’abaisser à 2 ans l’âge légal pour être placé en garde à vue.

Photo : Crédits :ballyscanlon

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