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Culture

Ivre, il crée un programme court pour le Grand journal

Paris – Une mésaventure dont ce jeune homme se serait bien passé. Fortement alcoolisé, il a ainsi rencontré dans une boîte de nuit un ou plusieurs responsables de la société de production du Grand Journal. Après une rapide discussion autour d’un projet de pastille vidéo ou programme court, ceux-ci lui ont fait un contrat pour une diffusion quotidienne dès la semaine prochaine. Reportage.

Publié le

 mar 


« J’ai l’impression d’avoir fait un mauvais rêve, d’être pris au piège ». C’est en des mots très durs que Julien Fromentin témoigne de sa mésaventure. Le jeune homme a mis plusieurs jours pour se remettre d’aplomb et réaliser la portée de son acte. « J’ai reçu un coup de fil hier. Une voix qui me demandait de bien respecter mon contrat ». Les souvenirs reviennent alors soudainement. Il réalise bien trop tard dans quelle situation il se trouve. « Ils disent que j’ai signé et ils veulent le projet d’ici la fin de la semaine sur leur bureau » raconte le jeune homme, terrorisé et apeuré. « J’avais bu. Je ne me souviens pas exactement de ce que j’ai dit. Mon Dieu, je suis si jeune, qu’est-ce que je vais devenir » dit-il avant d’éclater en larmes.

Les enquêteurs ont quant à eux reconstitué la soirée du jeune homme. Il apparaît que vers 23h30, il se présente déjà passablement éméché dans un bar à la mode dans le 1er arrondissement. « Il semble déjà fortement alcoolisé, le bar n’aurait jamais dû le laisser entrer en premier lieu » indique une source proche de l’enquête. Quelques minutes plus tard, le jeune homme est abordé par un homme qui l’invite à sa table. « Il a profité de l’état de détresse du jeune homme, c’est indiscutable ». Les enquêteurs restent discrets sur l’identité de l’homme mais il semble établi qu’il s’agisse de l’animateur principal de l’émission.

Du côté du Grand Journal, on dément catégoriquement les accusations et on affirme que le jeune homme était en totale possession de ses moyens. « Il nous a clairement expliqué les grandes bases de son programme. Il était prêt à commencer au plus vite, il était très motivé ». Une affaire qui n’est pas sans en rappeler une autre. En 2011, un jeune homme avait vécu une mésaventure similaire dans un bar parisien et avait dû ainsi, sous la contrainte, écrire et réaliser plus de 82 épisodes de la série « Bref ».

La Rédaction

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