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Sciences

Le Japon affirme que la chasse au Paul Watson est uniquement dans un but scientifique

Le ministre de l’agriculture japonais annonce que la chasse au Paul Watson est menée “afin de mieux comprendre son rôle dans l’écosystème”.

Publié le

 mar 


Incarcéré au Groenland depuis le 21 juillet dernier, le militant défenseur des baleines Paul Watson pourrait être prochainement extradé vers le Japon pour y faire l’objet d’une chasse réglementée. Contournant le moratoire mondial de 1986 interdisant la chasse aux activistes à des fins commerciales, le Japon affirme qu’il s’agit d’une mission purement scientifique.

“Cette chasse nous permettra de mener nos recherches sur les défenseurs de l’environnement, pour mieux endiguer la prolifération de l’espèce”, explique le ministre de l’agriculture japonais, qui a déjà affrété 3 chalutiers pour cette opération spéciale, mais selon lui indispensable. Malgré ces affirmations, les associations de défense des protecteurs de l’environnement s’inquiètent des réelles intentions qui animent le Japon, pays où la viande d’activiste est particulièrement appréciée pour sa finesse.

Face aux critiques, Takumi Ito, chef d’un restaurant spécialisé dans la viande d’activistes, demande que les Occidentaux respectent la culture japonaise. « Ça fait partie de notre culture et de nos traditions, explique-t-il. Ici, on ne fait pas la différence entre de la viande d’activiste, de poulet ou d’étudiant qui échoue à ses examens.”

Selon le ministre nippon, il est prévu que Paul Watson soit jeté à la mer afin d’être chassé au harpon, “exactement comme nous le faisons pour la chasse scientifique à la baleine”. Son corps sera ensuite étudié par une équipe de chercheurs, avant d’être servi en tataki à l’empereur Naruhito.

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