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Sports

Laurent Jalabert au JT de France 2 « Je n’ai aucun souvenir de la periode entre 1994 et 2002 »

Invité hier soir par France2, Laurent Jalabert a affirmé n’avoir aucun souvenir entre 1994 et 2002, estimant découvrir en même temps que tout le monde les soupçons de son dopage à l’EPO. Reportage.

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 mar 


Invité hier soir par France2, Laurent Jalabert a affirmé n’avoir aucun souvenir entre 1994 et 2002, estimant découvrir en même temps que tout le monde les soupçons de son dopage à l’EPO. Reportage.

C’est un Laurent Jalabert très peu sûr de lui qui est apparu hier lors du journal télévisé de France2. Interrogé sur les allégations du journal l’Équipe, il a affirmé qu’il n’avait aucun souvenir de cette période. « J’essaie de me souvenir mais il n’y a rien. Je n’ai que des flashs, des images floues ». L’ancien coureur cycliste avoue être ainsi incapable de se rappeler s’il a bénéficié ou fait partie d’un réseau de dopage organisé à la fin des années 1990. « Je travaille avec des médecins, nous avançons peu à peu. Parfois la nuit, j’ai des images, je suis sur un vélo, entouré de gens qui crient mon nom.  C’est tout ».

Laurent Jalabert est aussi revenu sur les affaires de dopages qui n’en finissent plus de secouer le cyclisme. Il confie que, comme beaucoup d’autres, il a découvert que le dopage était présent dans le cyclisme seulement lors des aveux de Lance Armstrong l’an dernier « Comme tout le monde j’ai découvert le dopage dans le sport cycliste avec cette affaire. Avant je ne pouvais pas imaginer ce genre de chose. Je pense que personne n’aurait même imaginé que cela soit possible dans le cyclisme professionnel » a-t-il expliqué à David Pujadas.

L’ancien coureur est enfin revenu sur la différenciation entre le bien et le mal. « Il ne faut pas oublier qu’avant on ne savait pas que c’était mal de se doper. Je n’ai pas le souvenir qu’entre coéquipiers on se soit dit à certains moments, attention le dopage c’est mal, c’est pas bien du tout ». Selon lui, s’il avait existé à l’époque une telle différenciation de valeur sur le fait de se doper dans une compétition dans laquelle on était censés être une référence sportive et une idole pour plusieurs milliers de personnes, il aurait été sans doute mis au courant par son chef d’équipe de l’époque. « Je pense que l’information est peut-être mal passée, je n’ai pas été assez bien briefé » regrette-t-il.

La Rédaction

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